1956 – 1962

Michel Ragon et Jacques Poliéri au festival d’art d’avant-garde de Marseille, 1956

« Une certaine façon de vivre et de voir l’art de notre époque » P.RESTANY   

Publication de L’Aventure de l’art abstrait et du roman Trompe-l’œil. Organise l’exposition de peinture et de sculpture au festival d’art d’avant-garde dans l’unité d’habitation de Le Corbusier à Marseille où l’on peut voir un monochrome d’Yves Klein côtoyant une sculpture de Schöffer et de Tinguely et un ballet de Béjart avec une sculpture de Marta Pan.  Michel Ragon raconte cet événement comme une révélation par et pour l’architecture.

Michel Ragon avec André Malraux

André Malraux lui confie de nombreuses missions de conférences dans le monde entier.

Un long voyage en 1957 au Japon par cargo, où il séjourne plusieurs mois, lui permet de rencontrer l’architecte Kenzo Tange et le peintre Taro Okamoto. Il publiera un peu plus tard un récit Honorable Japon, et y consacrera un numéro spécial de  Cimaise.

Au retour de plusieurs mois aux USA avec le peintre John-Franklin Koenig, il parle de deux femmes sculpteurs inconnues à Paris : Louise Nevelson et Louise Bourgeois, et annonce deux peintres dont nous entendrons parler, Robert Rauschenberg et Jasper Johns. Il publiera un roman Les Américains. Voyage au Chili où il rencontre Pablo Néruda ;

Son premier livre sur l’architecture paraît en 1958. Toujours de nombreux articles dans Cimaise, Arts et plus tard les Echos et l’Express, Jardin des arts. Ecrit plusieurs monographies de peintres et Le Dessin d’humour.

Un film de Jean-Marie Drot lui est consacré en 1961 : Michel Ragon, l’œil d’un critique.

Soutient Louis Lecoin en grève de la faim afin d’obtenir un statut d’objecteur de conscience et écrit : « Maurice Joyeux et Louis Lecoin furent sans doute les deux anarchistes qui m’ont le plus appris, ceux qui m’ont le mieux convaincu de la justesse de leur lutte ».

 

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